3 juin 2009

Le Mexique pour la faim


Salut et re-bonjour,

eh oui, bonjour nous voilà de retour! On aura donc tardé 256 jours dans notre périple et ca y est, nous voilà de retour pour de vrai, au milieu de la crise et des angoisses occidentales. Ce dernier morceau de voyage aura été bien particulier entre la menace d'une épidémie mondiale et une vie sédimentaire retrouvée. Flashback...

Les mauvaises influences mexicaines

Arrivés à l'aéroport de Mexico, on avait déjà dans la tête les prochaines sorties avec les amis, les excursions à la plage, 'fin plein de choses super chouettes et amusantes...et puis on a commencé à voir des gens avec des protèges-bouches, comme les docteurs. "Ils exagèrent un peu, non?" me dit Bere, faisant référence à la pollution de la capitale. Ouais, un peu je me dis, mais bon sans prêter plus attention que ça.
Et puis on arrive à la maison des parents (sans les parents qui sont à Budapest, voir ci-aprés), et là en allumant la télé, en appelant les amis, on prend conscience de l'état d'urgence de la situation: fermeture de tous les établissements publics (sauf supermarchés) incluant bars, restaurants et cinémas. "Wouhouuu! On va se marrer dis-donc!".
Ben non, pas vraiment. Entre les amis psychotiques qui s'enferment chez eux et la ville complètement barricadée, restent plus que d'interminables séances de visionnage de films et télé...Pas cool la grippe.

L'échappée de Veracruz

4 jours aprés notre arrivée, c'est le pont de mai: un long week-end de 4 jours où normalement tout le monde s'enfuit à la plage ou à la campagne. Indispensablement, il faut qu'on s'en aille de cette psychose mais les uns aprés les autres, les amis se désistent préférant les barricades à l'escapade. La veille au soir du long week-end, une solution est trouvéé avec un bon ami de Bere et on s'enfuit le lendemain matin, direction Alvarado, état de Veracruz.
Ouf, les gens sont normaux là-bas! La grippe est pas encore arrivée et tous les commerces sont ouverts. Une bonne occasion de découvrir la fantastique cuisine locale à base fruits de mer: délicieux!
L'occasion aussi de revoir la mer et de flâner sur une plage, puisque Alvarado est sur la côte Est du Mexique.
Et puis, l'opportunité de continuer le voyage, de découvrir des villages mexicains colorés et pleins de vie, comme Tlacotlalpan.
Bref, quatre jours de résurrection et de diversion totale, à base de mets fins et de tequilas et toritos "exquisitos". Yihiiiiii!

"Los ruuuuuuuuuuuuudos!"

Retour à Mexico City avec le sourire jusqu'aux oreilles. La psychose est un peu retombée avec des chiffres plus rassurants (plus cohérents aussi) de la grippe A as grippe porcine as grippe mexicaine as influenza AHNHFHGH1 AAAA.
Comme les commerces sont toujours fermés, on décide cette fois de s'échapper avec la famille, dans ce cas le frère de Bere, sa femme et ses deux enfants. Direction Tepotzlan, un petit village encastré dans la sierra à quelques 100 kilomètres de Mexico. Escalade de rochers et dégustation de quesadillas "fantasticas", sorbets divers et autres spécialités culinaires.
Le week-end suivant, c'est la grande soiréé mexicaine qui nous avaient été programmée depuis des semaines par les amis de Bere: "lucha libre" ou lutte libre en français, équivalent du catch américain et trés populaire au Mexique.
La salle est comme une salle de boxe et les spectateurs se prennent vraiment au jeu en criant des obscénités aux lutteurs qu'ils n'aiment pas. Sur le ring, généralement c'est un 3 contre 3 avec d'un côté les "techniques" (técnicos en espagnol) et les "durs" (los rudos). Véritable spectacle chorégraphique, les batailles sont trés bien réalisées et il est impossible de résister à l'ambiance. Du coup, on finit par choisir un camp et par invectiver l'équipe adverse. "Vamos ruuuuuuudos!".

La gastronomie mexicaine no1


Le meilleur du Mexique ca reste quand même la bouffe. Quand le monde entier se réfère à la cuisine mexicaine, on pense au chili con carne, aux burritos...alors qu'en réalité ces plats sont de pures inventions américaines (quoique un bon chili con carne ou un bon burrito comme on a pu le vérifier a SF, c'est quand même vachement bon).
Donc, non, c'est pas vraiment ça la cuisine mexicaine. Revoyons donc les principaux délices qui en font la base:

* les frijoles: les haricots noirs mexicains. Avec juste un peu d'oignons et de chile, à la poêle, une merveille de simplicité, une merveille de saveurs.
* le chile: le piment mexicain. Il y en a de toutes les sortes, de toutes les couleurs, de toutes les saveurs. Certains piquent beaucoup, d'autres presque pas. Moi, je suis fan de la salsa verde et du chipotle.
* los elotes: le mais. Le mais n'est pas sucré au mexique. Rien de meilleur que de manger un mais couvert de mayonnaise, fromage, citron et chile avec son batonnet, dans un marché mexicain!!!
* les tacos: pour faire un taco, on a un besoin d'une tortilla (comme une mini pate a pizza super fine et circulaire). Et c'est à peu prés tout. Tout peut être mangé sous forme de tacos. Mon préféré: un peu de poulet, un peu de fromage, un peu d'avocat, un peu de crême et un peu de chipotle!!! Il existe aussi les tacos de canasta (tu mets tous les tacos dans un panier enfermé dans un chiffon et tu les laisses suer) et les tacos dorados (la tortilla est frite, pas juste chauffée).
* el aguacate: l'avocat, bien sûr! Base du guacamole par exemple, mais vraiment omniprésent au Mexique.
* la quesadilla: dans la tortilla on met une base de fromage, on replie la tortilla et on la fait chauffer, pour que le formage fondu colle. Il existe des quesadillas de toutes les saveurs.

Bon, ça ce sont mes favoris, mais la cuisine mexicaine ne se limite pas qu'à ça. Une des gastronomies les plus authentiques que je connaisse et toujours un délice.

Le retour

Aprés ce mois délicieux donc, au Mexique, nous avons pris le chemin du retour. Arrivés à Madrid cependant, nous sommes repartis pour la dernière excursion du voyage, en Hongrie. A Budapest résident actuellement les parents de Bere, et nous en avons profité pour nous relaxer (encore un peu plus) dans les thermes de Budapest et pour se balader dans cette ville si élégante.
Finalement, le 31 Mai marque notre retour définitif à Madrid.

Et aprés?

Aprés de longues tergiversations et une réflexion de presque un an, on en est arrivé à la décision que c'était le bon moment pour partir de Madrid, avant qu'on s'enlise définitivement dans un rythme diabolique de tapas, ahaha!
Donc actuellement on cherche du travail et un appart...à Berlin! Eh oui, nouveau pays, nouveaux défis, on va voit comme on s'en sort, mais on est optimistes comme toujours!

Donc, en attendant nos prochains voyages, merci à tous ceux qui nous ont suivis et donné des nouvelles...ça donne envie de recommencer!

23 avril 2009

La vie de chateau


La fin du voyage nous laisse peu de temps d'internet pour donner des nouvelles et c'est qu'en Thailande ils abusent vraiment avec le prix d'internet...bref, nous voila de retour a la civilisation, maintenant aux States, demain au Mexique.

Bali, c'est ballot

Trop facile comme titre, ahahah. Ouais, on a ete vraiment decus par Bali. Non pas qu'on attendait des trucs de fou, mais au moins une ile archi-paradisiaque et l'impression qu'on en a eue c'est plus une jolie petite ile envahie/bouffee par le tourisme et donc largement surcotee.Penser que cette ile est un des endroits favoris pour passer une lune de miel, mouais, y a des super hotels 5 etoiles, mais ca casse vraiment pas trois pattes a un canard!
Donc, pour visiter l'ile on a pris la moto, mais une bonne partie de l'ile est vraiment blindee de monde et de trafic, donc on a du faire six heures de moto...pour pas grand chose. Beaucoup de magasins d'artisanats, beaucoup de facilites touristiques...pas tant de trucs a voir, franchement. Surcote Bali. C'est ballot.

Farniente aux Gilis

Comme on n'etait pas vraiment convaincus par Bali, on est partis assez vite sur les Gili Islands, qui se trouvent pres de Lombok, l'ile voisine de Bali. On est reste sur Gili Air, une des trois iles des Gilis, et ayant reussi a avoir un bon hotel pour pas cher, on se l'est coule douce, vraiment, marquant ainsi le debut d'une fin de voyage vraiment relaaaaax.
Le plus impressionant des Gilis c'est la couleur de l'eau: une couleur azur, turquoise, bleue foncee par endroits. Vraiment magnifique. Toute l'idee qu'on peut se faire d'une ile paradisiaque. Le seul probleme c'est qu'il y a pas vraiment de plages, et puis plein de corail, donc pas vraiment d'endroit pour se baigner...
On en a quand meme profite pour se faire une session de snorkeling et personnellement pour verifier que j'avais pas encore totalement perdu ma peur des profondeurs.
Pour resumer cette derniere partie de l'Indonesie, on a passe du tres bon temps aux Gilis, mais j'ai quand meme ete assez decu par Bali, ou meme vachement decu. Et si il y avait a choisir une plage pour se la couler douce dans le sud-est asiatique ca serait certainement pas Bali...

La trilogie thailandaise

Apres Bali et Gili, on est donc retournes en Thailande pour visiter la cote Ouest cette fois (en decembre on avait fait la cote est) et s'attaquer aux fameuses plages de : Phuket, Phi Phi et Krabi.
Alors autant vous le dire tout de suite: oui, c'est tres tres touristique. C'est envahi de touristes. Maaaaaais, meme avec plein de touristes le paysage est vraiment impressionant dans chacun de ces trois endroits.
La plus touristique, Phuket, possede egalement les plages les plus fantastiques (Karon, Kata...) qu'on ait vus jusqu'a present. Comme a Bali, beaucoup de facilites touristiques, mais beacoup plus facile pour se deplacer d'un endroit a un autre aussi. On a passe cinq jous la-bas, le temps de passer dans deux hotels 3 etoiles (la classe!) pour vivre la vraie vie de chateau, pour la premiere fois depuis tant de temps...
Ensuite on a pris le bateau pour Phi Phi, celebre pour avoir abrite le tournage du film The Beach et donc super touristique egalement, quoique bien plus petite que Phuket. Impressionant. Surtout le paysage, ces rochers qui sortent de l'eau, couverts de foret tropicale et avec a leur pied des plages de sable fin et des eaux claires. Waow. C'est assez cher par compte, mais on a reussi a trouver un petit bungalow sympa pour 12 euros, donc on s'en est sortis. On n'as pas fait grand chose non plus, a part plage et tele quand la pluie arrivait l'apres-midi (c'est la saison de pluie pour cette partie de la Thailande).
Enfin, on a repris le bateau pour retourner sur la peninsule Thailandaise, a Krabi, ou plutot juste a cote a Rai Lay pour un autre endroit aux decors fantastiques une fois de plus. Memes activites qu'a Phi Phi et on est restes au final juste trois jours, histoire de rentrer a Bangkok pour celebrer le nouvel an thai: le Songkran.

Songkran: la fete de l'eau

Le Songkran dure trois jours, pendant lesquels les thailandais arpentent les rues et routes de la Thailande armes de seaux d'eau, de pistolets a eau ou de n'importe quel autre ustensile qui puisse arroser.
Deja, notre depart de Krabi avait ete folklorique puisque sur le chemin a la station de bus, une file interminable de pick ups, charges a l'arriere de cinq ou six rigolos, nous balancaient des seaux d'eau, des seaux de peinture (!). 
Arrives a Bangkok (apres notre dernier long voyage en bus, snif), on n'a pas trouve meilleure idee que de trouver un hotel dans la zone de celebration principale du Songkran (la fameuse Khao San Road). Resultat: toute la journee du 15 avril, on s'est fait arroses copieusement et la soiree du 15 avril, on a celebre avec tous les jeunes thais en dansant au rythme tres techno de la musique. A minuit, les festivites arretaient et on rentrait tranquillement a l'hotel pour un repos bien merite.

...et pourquoi pas le Japon?

Apres trois jours a Bangkok, quelques emplettes et le temps de dire au revoir a Maboul et Api qui nous ont encore accueilli parfaitement, on etait donc sur le chemin du retour.
Le petit probleme, mais qu'on a toujours eu, c'est que les billets "grande distance" on les achete a une ami de Bere qui travaille a United Airlines. Et ces billets sont des billets "en attente" pour la classe business. Donc le truc positif c'est que s'il y a des places en business, on monte en business (ca nous est arrive 2 fois a l'aller). Le truc negatif, c'est que s'il n'y a pas de places dans l'avion...ben on attend le vol suivant. Mais ca, ca nous etait jamais arrive.
Bref, on n'a pas eu de probleme pour voler de Bangkok a Tokyo, qui etait la premiere partie de notre voyage jusqu'a San Francisco. On n'est pas monte en business, mais au moins on est montes. Bon ben, arrives a Tokyo le premier vol est plein, on attend le second: plein aussi. Merde.
Resultat, on est entres pour la premiere fois de notre vie au Japon (autrement qu'en transit) pour passer la nuit dans un hotel assez cher...voila, on n'avait plus qu'a prier que les vols du lendemain allaient pas etre pleins et au final, on a pu monter dans le premier vol. Ouf.

La Californie

Finalement, on est arrives lundi 20 Avril a San Francisco. De retour du continent asiatique, cette fois pour de vrai. Ici, on reste chez Cyril et on a eu le temps de visiter un peu la ville. Mon impression est assez mitigee et je le resumerai en disant que c'est pas une ville incroyable a visiter, mais c'est certainement une ville geniale pour y vivre.

Voila, demain on s'en va pour Mexico City, derniere etape avant notre retour a Madrid.

Grosses bises a tout le monde et a tres bientot!

21 mars 2009

Recits d'un sejour au paradis

Salut tout le monde!

Eh oui, je sais, ca fait un moment qu'on n'a pas ecrit, et voila un grooos post pour me rattraper!

Selamat Datang!

C'est comme ca qu'on dit "Bienvenue" ici (ici et en Malaisie aussi, ou c'est a quelques exceptions pres la meme langue). Des notre arrivee a Medan, et malgre la pluie et le manque latent d'attraction de la ville, on s'est rendu compte qu'on allait pas vraiment etre traites mal. Et c'est le moins qu'on puisse dire. Les gens sont vraiment chaleureux et comme ils ne croisent pas beaucoup de touristes (apres les tremblements de terre, les attentats, les raz de maree, les touristes sont un peu frileux), le peu qui vient est une veritable attraction.

De Medan a Yogyakarta, en passant par Toba et Bukkintingi, les locaux t'arretent pour prendre des photos avec toi, comme si t'etais Brad Pitt ou la derniere star indonesienne a la mode: une sensation vraiment etrange.
En outre, les gens commencent a te parler dans la rue (sans avoir d'autre interet que de parler...), donc tu t'arretes et tu parles quand tu peux parler, parce que la majorite du temps ils commencent en te disant :"Tu parles indonesien?" et tu dis : "Mmm, bof, pas vraiment...".
On a donc fait des rencontres vraiment chouettes, un peu partout. Mr Moon, le gerant de notre guesthouse sympathique et souriant au Lac Toba, un viel homme au sourire edente avec lequel on communiquait par gestes a Bukittingi sur le chemin du
Silver Village, un gerant de restaurant tranquille et bavard a Yogyakarta, notre jeune guide a Borobudur dans un espagnol quasi impeccable, etc.
C'est la premiere des choses qui me vient a l'esprit de ces presques trois semaines passees entre Sumatra et Java: les gens. De loin, la destination la plus agreable a ce niveau-la. Et encore une fois, comme dans tous mes posts anterieurs, j'etais bien loin de penser qu'on allait rencontrer tant d'hospitalite en Indonesie (ok, je vais arreter d'avoir des prejuges, ehehe).

Sublime Sumatra

Oh, c'est facile comme titre, mais sans blague, Sumatra est sublime. Ile la plus occidentale (geographiquement) de l'Indonesie, c'est aussi l'une des iles les plus vertes, veritablement couverte de jungle. Beaucoup de jungle donc et des volcans, des plages, des lacs, des animaux: une ile vivante, un petit paradis sur Terre.
Malheureusement (ou heureusement) seule une petite partie du territoire est ouverte au "grand tourisme", donc on s'est contente du principal: le Lac Toba, Bukittingi et le lac Maninjau. Et encore, on n'a pas vu les orangs-outans de Bukit Lawang et les plages de Pulau Weh au Nord qui doivent vraiment valoir la peine. Tant pis, ca sera pour une prochaine fois!

Arrives a Medan donc, on a file directement au Lac Toba (4h au sud en bus). Le Lac Toba, c'est un lac dans un ancien cratere de volcan en plein milieu de Sumatra. Et sur ce lac, il y a une ile, ce qui fait toute l'originalite du site (une ile au milieu d'une ile, c'est chouette). Une fois arrives la-bas, le lieu est la definition de l'expression "havre de paix". Maisons typiques, oiseaux qui chantent, verdure chatoyante, fleurs multicolores et omnipresentes...mmm, c'est magnifique!
Alors certes, les activites sont limitees, mais on s'est sentis si bien qu'on est restes cinq jours.

Ensuite, j'ai pris le bus le plus long de ma vie, ahaha. C'etait pas un but, hein, c'est juste que pour descendre jusqu'a notre prochaine halte, Bukittingi, on a du faire 19h de bus (!) entre la jungle et quelques chaussees plus que defoncees. Le seul truc qu'est dommage, c'est que c'etait un bus de nuit, et au vu des paysages entrevus au petit matin, on a du rater quelque chose de grand: grande jungle epaisse jonchee sur des collines, puis des montagnes, des plaines, des plateaux, du relief et de la beaute partout.

De Bukittingi, on savait pas grand chose (on n'a qu'un guide tres limite de 2003 sur l'Indonesie, oups) et waw, quelle village! La situation du village (un gros village quand meme, presqu'une ville) est on ne peut plus idyllique: entouree de deux volcans et un canyon et des jungles environnantes...
On en a profite pour se balader dans le village et ses environs deux petits jours avant d'aller juste a cote, a Maninjau (40kms, 1h en bus).

A Maninjau, on voulait repeter l'experience de Toba, puisqu'une nouvelle fois c'est un lac niche dans un ancien cratere. Apres une nuit dans un endroit plus que moyen, on a trouve notre nid douillet au Beach Inn, au bord du lac, avec une vue a couper le souffle. Comme au lac Toba, il n'y a pas grand chose a faire d'autre que se detendre et voir le paysage, prendre une moto et faire une petite balade...
Un autre endroit unique et magnifique (sublime, ehehe). Juste etre la et contempler la beaute du paysage.
On est restes 4 jours de plus et puis on est partis pour Padang, partis de Sumatra avec plein d'images dans la tete, avec le sourire jusqu'aux oreilles et l'energie a fond les ballons...
Parfois des gens nous demandent si on n'est pas fatigues de tant de voyage, mais entre tant de plages, de lacs, de sejours en hamacs, meme les transports les plus penibles, les douches froides ou les quelques rares repas fades sont bien ridicules a cote de tant de relaxation. Ouaip.

On est reposes, ah ca oui.

Java, c'est pas de la menthe a l'eau

Bon, alors, faut bien nous comprendre...on a un visa d'1 mois pour l'Indonesie et on voulait vraiment faire Sumatra a notre rythme. Donc, il nous restait que 2 semaines et demie pour le reste de l'Indonesie!
Je sais que c'est vraiment peu, vraiment trop peu, mais du coup on sera restes que 4 jours sur Java pour voir ces deux temples principaux (Borobudur et Prambanan) et pour gouter a la culture batik.
Premierement, on a fait une sortie en "helicoptere" (ce qu'ils appellent helicoptere ici, c'est les tuks-tuks en velo) dans le centre de Jogjakarta, pour halluciner sur les peintures et sur l'art batik. On a adore. Du coup, on s'est achete deux petites peintures pas trop trop cheres, eheh. On en a profite aussi pour faire un brin d'apprentissage de l'histoire indonesienne et savoir qu'ils idolatrent Soekarno, leur ancien president.
Le lendemain, Prambanan nous a paru un peu "fade" apres l'Angkor Wat et Ayuttayah, donc on a ete un peu decus, et on s'est mis a esperer que le Borobudur nous sauve la mise!
Bingo! Magnifique Borobudur. Borobudur? Oui, Borobudur. C'est la photo de notre blog (celle qui est tout en haut, la, ci-dessus!).
Comme on a reussi a se faire passer pour des etudiants, on n'a pas paye trop cher et on s'est permis pour la premiere fois de prendre un guide (qui parlait espagnol!!!). Du coup, la visite a ete archi-interessante: en plus du fait que le temple est un monument vraiment atypique et tres bien conserve/restaure, donc tres beau, le guide nous a pourvu en explications bien interessantes, en nous decryptant par exemple l'histoire en bas-relief de Buddha-Sidarta.
Ca, c'etait hier et on est revenus une fois de plus le sourire aux levres. Aujourd'hui c'est deja l'heure de partir (partir, toujours partir...) pour Bali.

Plein, plein, plein de bonnes images, de bonnes sensations de Java, comme de Sumatra. Et beaucoup d'envie d'y retourner, de voir les choses qu'on n'a pas pu faire pour faute de temps, d'equipements...Jamais le conseil d'ami "Oula, 1 mois, ca va faire short pour tout voir!" ne s'est tant bien applique qu'a l'Indonesie.

Chat c'est le paradis de Bere

Si moi je passe du bon temps en Indonesie, Bere est elle au Nirvana. Je crois qu'elle doit avoir plein d''histoires a raconter sur toutes ses rencontres avec les chats, ces petits animaux qu'elle adore. Mais en Indonesie, on a atteint l'apogee entre le sauvetage d'un chaton a Toba et sa future adoption...par un singe (!), a Buki le chaton tigre et sa maman adorables a Maninjau, ou Manis le chat le plus ronronnant du monde!

Allah, Dieu, le Christ et les autres

C'est bien connu: l'Indonesie est le pays musulman le plus peuple du monde. Certes, l'Indonesie est musulmane, mais l'Indonesie est a moindre mesure protestante (on aura vu pas mal d'eglises partout ou on est passe), et encore moins extremiste. Les attentats de Bali ont eu tendance a presenter l'Indonesie comme un pays extremiste, alors qu'en realite ce pays est ouvert a un islam modere dans la plupart des endroits ou l'on est passe (si on s'en refere au nombre de femmes qui portent le voile par exemple), peuple ou pas. Les indonesiens sont en general plutot machos aussi, mais mis a part le fait que les muezzins font beaucoup de bruit, les extremistes ne sont pas foule ici.

Et on continue de se regaler...

"Et la bouffe? T'es pas trop nostalgique?" revient aussi souvent dans les questions qu'on nous pose. Et ouais, forcement, un bon petit fromage francais avec un bon pain et un bon vin, ben, ca n'a pas d'egal. Mais en Indonesie, comme ailleurs, on continue a apprecier la bouffe locale. Ici, ils font tres bien le riz frit (plat typique de toooooooute l'Asie, ahahah) qu'ils appellent Nasi Goreng et un gateau de graine de sojas, le tempe, plutot bon aussi. Le gado-gado, salade chaude de legumes est assez bon, mais je suis pas fan non plus. Pour notre dose de biere, ici c'est Bintang: c'est raffraichissant, mais ca vaut pas la BeerLao!

...en attendant le Retour

Faut pas trop que j'en parle non plus, sinon ca va me gacher la fin du voyage, ahaha. Mais maintenant, c'est l'Indonesie qui se termine et le fait d'etre passe par Borobudur, symbole de la fin du voyage, ca fait forcement penser a l'imminence du retour. Maaaaaaaaaaais, le retour est encore bien loin, encore plus de deux mois et un passage delicieux au Mexique, pour decouvrir la lutte libre et le rodeo (c'est au programme, il parait, ahaha!).

Rejouissons-nous, la crise est encore loin!

Grosses bises a tous, et a la prochaine!

3 mars 2009

Retour a la plage



Salut tout le monde!

Ca fait un moment qu'on n'a pas ecrit, dis-donc, mais faut nous excuser: on etait a la plage.

La page du Vietnam se tourne a son tour, et elle aura ete pas mal mitigee au contraire de nos experiences anterieures. Mais franchement, si on se retourne sur ces trois dernieres semaines, on finit par garder uniquement les souvenir positifs.

Les delices de Hoi An

Apres notre premiere grande bonne experience/surprise au Vietnam, on avait decide d'enchainer sur une autre. Et voila Hoi An. "Ouf", c'est un peu ce que tu fais quand t'arrives a Hoi An qui cette fois est vraiment le havre de tranquillite decrit par la Lonely (putain de Lonely...). La ville est en effet plus un village dans l'ombre de Danang, sa grande soeur en plein dans le boum economique vietnamien, et les bips-bips de motos se font beaucoup plus rares, comme les bousculades et les cris des locaux.
D'ailleurs il y a si peu de locaux qu'on voit que les touristes (beaucoup de francais au Vietnam!), mais c'est quand meme plus reposant ('fin bon, je vois mal un touriste me foutre un coup de coude ou me gueuler dans l'oreille, ehehe!).
Hoi An est donc un tres joli village, avec des maisons coloniales et meme des maisons d'avant l'epoque coloniale (c'est deja plus rare!) et, a part son aspect architectural se demarque comme un des hauts lieux de la gastronomie vietnamienne.
Je confirme. Et je confirme aussi qu'on s'est pas prives pour se faire peter la panse. Entre nems, roses blanches (autres types de beignets) et tous types de nouilles et riz richement cuisinees...mmm, on s'est regales!
Ces jours de repos ont aussi ete la grande occasion de retrouver la plage, parce que Hoi An est situe sur la cote vietnamienne, avec des plages magnifiques...ou presque (j'y reviens plus tard).
Donc, zen, bouffe et zen: on ne peut rever mieux apres un peu de chaos.

Zero culture, cent pour cent farniente!

Apres Hoi An, on aurait du longer la cote et frequenter des endroits comme Nan Thran ou Mui Ne, pour leurs plages supposement magnifiques, puis foncer tout droit vers Ho Chi Minh et le delta du Mekong...mais, on l'a pas fait.
On commencait juste a apprecier l'ambiance relaxante du Vietnam et on avait ni envie de se meler a la foule de touristes de ces plages-la, ni de retourner dans le chaos de Ho Chi Minh et du Delta du Mekong. Tres peu pour nous.
Donc on a tout saute. On a pris l'avion jusqu'a Ho Chi Minh et les huit jours qui nous restaient on a decide de les "rentabiliser" sur l'ile Phu Quoc, a la frontiere entre le Vietnam et le Cambodge. Et bingo! On l'a pas regrette!
La particularite de Phu Quoc c'est que c'est plutot cher (on a paye 15 dollars une chambre avec A/C, a 2 minutes de la plage. Sisi, c'est cher ici, ahaha!), mais pas encore super super connu, bien que deja pas mal connu. Donc on esperait moins de touristes, et on n'en pas vu beaucoup effectivement.
Faut pas s'attendre non plus a une ile deserte. Oulaaa, non. C'est plus une tres grande ile (50 km sur 20), avec 85000 habitants, mais disons que c'est bien reparti et y a beaucoup, vraiment beaucoup de kilometres de plage, donc t'es a peu pres sur de trouver un endroit pepere...
On en a donc profite pour...rien faire. Rien faire consistant a alterner les jours de chaise longue pres de la grande et belle plage, en sirotant une biere, et les jours de moto pour aller a des plages moins frequentees.
Jusqu'a aujourd'hui, ou on est revenus...sur terre. Et oui, demain c'est deja l'Indonesie!

Rencontres loin du chaos du bureau

A Hoi an, on a eu l'occasion de croiser encore une fois Guillaume et Belen (qui nous avaient heberges a Sydney). Ca a ete l'occasion de refaire nos deux voyages et de partager nos experiences autour de quelques bieres et de bons repas. Comme je l'ai pas fait la derniere fois, je vous file cette fois le lien de leur blog: belen.guillaume.googlepages.com.
Eux sont partis depuis juin 2008 et ont deja vu une bonner partie du sud de l'Afrique, l'Australie et la Nouvelle Zelande et ils sont donc maintenant en Asie (ils sont au Laos en ce moment les enfoires!!!).

Des plages...presque paradisiaques

"Ils l'ont fait! Ah les salauds! Ils l'ont fait!" s'exclamerent Mathieu et Bere devant le panorama affligeant qui s'offrait eux. Qu'ont-ils fait et qui sont-ils? "Ils" se sont les vietnamiens (decidement c'est pas specialement nos potes...) et ce qu'ils ont fait c'est pourrir leur propre plage de detritus en tout genre.
Les plages de Phu Quoc sont effectivement paradisiaques, comme on l'entend: sable fin, eau cristalline et calme, longues plages...mais la plupart des endroits "libres", c'est a dire ou il n'y pas d'hotels ou de bars, ne sont pas nettoyes...et c'est un desastre! Y a vraiment des endroits ou t'hallucines et tu te dis: "merde, c'est pas possible!". Mais si c'est possible et c'est comme ca. "Ils" s'en foutent. "Ils" se baignent la ou il y a des ordures, des sacs plastiques omnipresents dans la mer...donc bon...nous, on a reussi sans problemes a trouver des plages pas trop ou pas du tout souillees, donc on a mis ca de cote. Mais quand on passe devant, le spectacle d'un endroit sublime gache par des tonnes de detritus, ca fout un peu les boules.

Destination finale

C'est pas vrai? C'est l'Indonesie? C'est deja la fin alors? Snif...bon allez, c'est pas encore tout a fait la fin, parce qu'apres notre mois en Indonesie on repassera par les plages thailandaises (on va se gener!), par San Francisco et par le Mexique!

Demain, on arrive a Medan, sur l'ile de Sumatra, bises!